L’ancien maire de Neufchâteau, Jacques Drapier, est décédé ce 2 octobre à l’âge de 76 ans. (Photos d’archives).
Après le récent décès de Christian Poncelet (11 septembre 2020), c’est une autre figure de la politique vosgienne qui s’est éteinte, en la personne de l’ancien édile néocastrien, Jacques Drapier, qui était originaire de Remiremont. Il est décédé ce vendredi 2 octobre, des suites d’un cancer, à l’âge de 76 ans.
Socialiste, il fut le maire de la cité Goncourt de 1989 à 2008. Il cédait la mairie aux municipales de 2008, à Simon Leclerc, pour 40 voix. Durant ses mandats de premier magistrat, il fut à l’initiative de nombreuses réalisations, comme la maison de la convivialité à la Maladière, la gendarmerie, la zone commerciale, et l’espace culturel du Trait d’Union, entre autres. Adversaire politique respecté, il fut également conseiller régional de 1998 à 2004, puis conseiller général du canton de Neufchâteau de 2004 à 2011. Là encore, lors des cantonales de 2011, il cédait son siège départemental au profit de Simon Leclerc. En 2014, il se présentait aux élections sénatoriales sous les couleurs du parti socialiste, avec pour suppléante déodatienne, Jacqueline Fresse-Maurer. Il n’obtenait que 109 voix au premier tour, et 92 au second tour et fut largement battu par Daniel Gremillet (678 voix), et le sénateur sortant Jackie Pierre (601 voix).
En 2002, on lui décernait la légion d’honneur.
Nos sincères condoléances à la famille.
Lors des élections municipales de 2008, Jacques Drapier (à droite) perdait la mairie pour 40 voix. (Photos d’archives)
Jacques Drapier (droite) lors d’un débat télévisé à l’Open international de tennis féminin de Contrexéville en 2009, face à Jean-Jacques Gaultier. (Photos d’archives)
Jacques Drapier (droite) lors d’un débat télévisé à l’Open international de tennis féminin de Contrexéville en 2009, face à Jean-Jacques Gaultier. (Photos d’archives)
Jacques Drapier (au centre) fut maire de Neufchâteau de 1989 à 2008. (Photos d’archives)
Jacques Drapier (au centre) fut maire de Neufchâteau de 1989 à 2008. (Photos d’archives)
[caption id="attachment_116791" align="aligncenter" width="800"] L'ancien maire de Neufchâteau, Jacques Drapier, est décédé ce 2 octobre à l'âge de 76 ans. (Photos d'archives).[/caption]
Après le récent décès de Christian Poncelet (11 septembre 2020), c’est une autre figure de la politique vosgienne qui s’est éteinte, en la personne de l’ancien édile néocastrien, Jacques Drapier, qui était originaire de Remiremont. Il est décédé ce vendredi 2 octobre, des suites d’un cancer, à l’âge de 76 ans.
Socialiste, il fut le maire de la cité Goncourt de 1989 à 2008. Il cédait la mairie aux municipales de 2008, à Simon Leclerc, pour 40 voix. Durant ses mandats de premier magistrat, il fut à l’initiative de nombreuses réalisations, comme la maison de la convivialité à la Maladière, la gendarmerie, la zone commerciale, et l’espace culturel du Trait d’Union, entre autres. Adversaire politique respecté, il fut également conseiller régional de 1998 à 2004, puis conseiller général du canton de Neufchâteau de 2004 à 2011. Là encore, lors des cantonales de 2011, il cédait son siège départemental au profit de Simon Leclerc. En 2014, il se présentait aux élections sénatoriales sous les couleurs du parti socialiste, avec pour suppléante déodatienne, Jacqueline Fresse-Maurer. Il n’obtenait que 109 voix au premier tour, et 92 au second tour et fut largement battu par Daniel Gremillet (678 voix), et le sénateur sortant Jackie Pierre (601 voix).
Une réaction sur “Neufchâteau : l’ancien maire, Jacques Drapier n’est plus”
Un lecteur attentif
Encore une personne que l’on peut qualifier de « MONSIEUR », de plus en plus rare aujourd’hui malheureusement. L’article paru ce jour dans « Vosges Matin » nous fait découvrir ses valeurs humaines. Chapeau bas monsieur,
dommage pour notre société, qui au fil des années s’est tournée vers une politique différente, dont on voit le désastre chaque jour. Merci, espérons que le peuple vosgien se réveille enfin pour reprendre et poursuivre vos travaux.
Encore une personne que l’on peut qualifier de « MONSIEUR », de plus en plus rare aujourd’hui malheureusement. L’article paru ce jour dans « Vosges Matin » nous fait découvrir ses valeurs humaines. Chapeau bas monsieur,
dommage pour notre société, qui au fil des années s’est tournée vers une politique différente, dont on voit le désastre chaque jour. Merci, espérons que le peuple vosgien se réveille enfin pour reprendre et poursuivre vos travaux.