Benoit Rochas, sous-préfet de Neufchâteau, accompagné d’Alain Solary, directeur départemental par intérim des finances publiques, et de Jenny Willemin, première magistrate du village, se sont rendus ce mardi 1er juillet, au restaurant «Le Relais de Martigny», situé 1 aux Quatre Vents.
Une visite dans le cadre de la valorisation du «Fonds de Solidarité», créé le 25 mars dernier à l’occasion de la crise sanitaire, et qui a déjà permis d’aider plus de 1,5 millions d’entreprises, puis versé plus de quatre milliards d’euros d’aides directes. C’était également l’opportunité d’évoquer leur reprise d’activité, et les différents dispositifs de l’État encore mobilisables. Michel Philippe et son épouse Marie-Agnès, gèrent leur établissement depuis 1984. Michel, aujourd’hui âgé de 70 ans, ne cache pas avoir vécu le confinement comme un congé. «Je regrette que le gouvernement nous est prévenu le samedi 14 mars à 20 h pour une fermeture à minuit. Nous avions un repas de quarante personnes prévus le lendemain. Pour moi le confinement je l’ai perçu comme des vacances, au bout de cinquante ans de travail, c’est la première fois. Et pour une fois que les services des impôts nous donne de l’argent…»
Marie-Agnès de son côté, en a profité pour réaliser elle-même toutes les taches extérieures. Le restaurant a rouvert ses portes doucement avec actuellement une perte de 40 % par rapport à juin 2019. Marie-Agnès remarque que les étrangers ne sont pas encore là, et les fidèles clients âgés ont encore peur du Covid-19. «Pour certains des clients, venir au resto avec un masque, ce n’est pas pensable. Nous espérons que les vacances vont annoncer une reprise.»
Le Relais de Martigny est en vente et comme le dit sa propriétaire : «Les vacances pour moi se sera quand on aura vendu.» Alain Solary est revenu sur les aides possibles, et principalement le fond de solidarité mis en place au départ pour trois mois, et qui se poursuivra jusque fin décembre. Pour en bénéficier, les démarches restent simples et sont à faire directement sur le site des impôts, d’un montant de 1500 euros. L’aide est accordée aux établissements fermés ou qui ont une perte de maximum 50 % par rapport au même mois de l’année précédente. Dans les Vosges, 8 000 entreprises ont pu bénéficier de l’aide actuellement.
D.S.