Le Coussetois Théo Stasiowska a ouvert son bar dancing le 14 août 2019, devenant probablement le, ou l’un des plus jeunes patrons de discothèque de France, à seulement dix-huit ans.
Son établissement «L’After», situé à Prez-sous-Lafauche à une petite vingtaine de minutes de la cité des Goncourt, est comme tous les autres établissements de la même catégorie, fermé depuis le 15 mars à minuit, dans le cadre des mesures prises pour le Covid 19.
Autant dire que le jeune gérant est révolté. «Le gouvernement n’a aucune considération pour nous car le jour de l’annonce de la fermeture, j’avais une grosse soirée de prévue avec location de matériel. A 20 h, le ministre nous apprenait que nous devions fermer à minuit. Ce soir là, je ne prenais plus de réservations car j’étais complet et j’ai dû tout annuler.»
On peut comprendre sa colère, tout comme celles de ses collègues. «Aujourd’hui mes factures s’accumulent. On a gentiment proposé de repousser les échéances de nos loyers, et électricité, mais si je ne gagne pas d’argent maintenant, je ne vois pas comment je pourrais payer ces sommes là plus tard», ajoute Théo.
Depuis deux mois, la lettre D a disparu totalement de la catégorie CHRD (cafés-hôtels-restaurants-discothèques), sans aucune éclaircie de la part de l’Etat sur une éventuelle date de réouverture et un protocole d’hygiène et sanitaire. «Nous souhaitons plus de considération de notre métier de la nuit et moins de mensonge de la part de notre gouvernement. L’aide promise par l’état n’est pas suffisante vis à vis des charges, dans mon cas, elle ne couvre que mon loyer. J’ai subi une fin d’année difficile, et je commençais à très bien travailler. Actuellement je suis veilleur de nuit dans un foyer de jeunes handicapés, en contrat à durée déterminé. J’ai également mis en place une cagnotte sur le site Leetchi : https://www.leetchi.com/c/solidarite-pour-lafter», complète le jeune entrepreneur.
Toutefois dans cette période bien néfaste, tout n’est pas noir autour de «L’After», le jeune homme a rencontré l’amour juste avant le confinement, et comme dans la vie, il ne veut pas perdre de temps. Il épousera la jolie Cassandra, au mois de septembre.
D.S.
Pub en famille ….. ( Une de plus!)
Il a beau être révolté, ce n’est pas un cas unique.
Ce qui serait révoltant, c’est que de tels établissements puissent propager un virus mortel, mais tout le monde ne semble pas le comprendre.
Pub (peut-être)…, toutefois cela reflète bien le malaise général pour les patrons de discothèque, et malheureusement il n’en reste plus tellement dans les Vosges, des discothèques !!
Quand on a un profil Facebook qui dit « stop covid 19 # stay home », on reste cohérent et on ne prône pas la réouverture rapide des discothèques !!