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mardi 3 oct 2023
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Retour des tablettes zodiacales de Grand au musée départemental

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Les tablettes zodiacales de Grand font leur grand retour au musée départemental d’art ancien et contemporain d’Epinal. Prêtées dans le cadre de l’exposition « Le temps et le cosmos dans le monde gréco-romain » de l’ Intitute for the study of the ancient worlds de New York, elle ont été réinstallées à Epinal ce mardi matin. 

Les célèbres tablettes zodiacales de Grand, ainsi qu’une horloge solaire portative provenant de Domjulien (Vosges), ont pu rejoindre les salles du musée départemental d’art ancien et contemporain.

L’exposition intitulée « Le temps et le cosmos dans le monde gréco-romain » a été l’occasion pour le public new yorkais de découvrir la conception du temps et de l’univers dans l’Antiquité. Les objets présentés mettaient en valeur les différents moyens de mesurer le temps avant l’invention des horloges mécaniques, comme le cadran solaire découvert à Domjulien en 1826 (Vosges), ou les clepsydres. Ces horloges utilisaient l’écoulement de l’eau comme indicateur du temps, selon une technique développée par les égyptiens et qui a été perfectionnée par les grecs.

Ces différents instruments servaient également à mesurer la course des étoiles, ce qui permet d’évoquer le rôle du temps dans les systèmes de croyance. L’astrologie gréco-romaine, par exemple, a cherché à lier le temps et l’astronomie aux vies humaines en déduisant le caractère et le destin d’un individu à partir de la disposition du soleil, de la lune et des planètes dans le zodiaque à l’instant de sa naissance.

À partir de la Mésopotamie et de l’Egypte, ces croyances se sont progressivement diffusées dans l’ensemble de l’Europe. Les tablettes zodiacales découvertes en 1967 au fond d’un puits de Grand témoignent de l’importance de ces échanges culturels.

Non loin des tablettes, une frise monumentale a été installée, illustrant les grandes périodes de l’Humanité, depuis l’apparition de l’Homme en Europe jusqu’au Haut Moyen Âge. L’occasion pour petits et grands de réviser la chronologie et de découvrir aussi le patrimoine du département des Vosges. Avec les prêts consentis par le musée du Louvre, ces tablettes ont figuré parmi les pièces majeures de cette exposition qui a attiré près de 10 000 visiteurs.

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Les tablettes zodiacales de Grand font leur grand retour au musée départemental d’art ancien et contemporain d’Epinal. Prêtées dans le cadre de l’exposition « Le temps et le cosmos dans le monde gréco-romain » de l’ Intitute for the study of the ancient worlds de New York, elle ont été réinstallées à Epinal ce mardi matin. 

Les célèbres tablettes zodiacales de Grand, ainsi qu’une horloge solaire portative provenant de Domjulien (Vosges), ont pu rejoindre les salles du musée départemental d’art ancien et contemporain.

L’exposition intitulée « Le temps et le cosmos dans le monde gréco-romain » a été l’occasion pour le public new yorkais de découvrir la conception du temps et de l’univers dans l’Antiquité. Les objets présentés mettaient en valeur les différents moyens de mesurer le temps avant l’invention des horloges mécaniques, comme le cadran solaire découvert à Domjulien en 1826 (Vosges), ou les clepsydres. Ces horloges utilisaient l’écoulement de l’eau comme indicateur du temps, selon une technique développée par les égyptiens et qui a été perfectionnée par les grecs.

Ces différents instruments servaient également à mesurer la course des étoiles, ce qui permet d’évoquer le rôle du temps dans les systèmes de croyance. L’astrologie gréco-romaine, par exemple, a cherché à lier le temps et l’astronomie aux vies humaines en déduisant le caractère et le destin d’un individu à partir de la disposition du soleil, de la lune et des planètes dans le zodiaque à l’instant de sa naissance.

À partir de la Mésopotamie et de l’Egypte, ces croyances se sont progressivement diffusées dans l’ensemble de l’Europe. Les tablettes zodiacales découvertes en 1967 au fond d’un puits de Grand témoignent de l’importance de ces échanges culturels.

Non loin des tablettes, une frise monumentale a été installée, illustrant les grandes périodes de l’Humanité, depuis l’apparition de l’Homme en Europe jusqu’au Haut Moyen Âge. L’occasion pour petits et grands de réviser la chronologie et de découvrir aussi le patrimoine du département des Vosges. Avec les prêts consentis par le musée du Louvre, ces tablettes ont figuré parmi les pièces majeures de cette exposition qui a attiré près de 10 000 visiteurs.




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