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jeudi 8 juin 2023
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L’ex patron de la poterie de Jeanménil aurait détourné 900 000 euros

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(Poterie Lorraine)

(Poterie Lorraine)

Suite à la liquidation judiciaire de la poterie de Jeanménil, une enquête a été menée par la section de recherche de Nancy. L’ex-patron de la poterie est accusé d’abus de bien sociaux. Il aurait détourné 900 000 euros.

P1250993

Début 2016, la poterie de Jeanménil employait encore une cinquantaine de personnes, mais le 22 mars 2016, elle a été placée en liquidation judiciaires, faute de trésorerie.

Pourtant, l’entreprise rachetée par un industriel parisien présentait des bilans séduisants en 2014. Dès 2015, une procédure a été ouverte au tribunal de Nancy. « Comment d’une entreprise qui fonctionnait très bien, on a pu en arriver à la liquidation ? » se questionne le Procureur Etienne Manteaux.

Le parquet d’Epinal a donc mené son enquête et a relevé deux infractions. Suite à une enquête de près de 6 mois, les policiers ont découvert que l’ex patron, de la poterie de Jeanménil, René Halphena, aurait asséché volontairement les comptes de l’entreprise au profit d’autres sociétés dont il avait la possession.

« Il a trompé tout le monde en présentant de faux bilans »

Près de 900 000 euros auraient ainsi été transférés vers d’autres sociétés. « Il a remonté toute la trésorerie de l’entreprise vers d’autres sociétés. L’homme a trompé tout le monde en présentant de faux bilans. On s’en est rendu compte du fait de l’ouverture d’une procédure commerciale au tribunal de commerce » poursuit le procureur.

« La rapidité de la dégradation des comptes de la poterie de Jeanménil, fait qu’on le suspect d’avoir acheté l’entreprise pour ponctionner la trésorerie au profit d’autres de ses sociétés » commente Etienne Manteaux.

Deux personnes ont été placées en garde à vue : le dirigeant et un conseiller proche du dirigeant qui est suspecté d’avoir pris des décisions à la place de l’entrepreneur.

L’enquête se poursuit, le parquet décidera ensuite des suites à donner à cette affaire. L’homme risque jusqu’à 5 ans de prison pour abus de biens sociaux.

C.K.N.

[caption id="attachment_84811" align="aligncenter" width="573"](Poterie Lorraine) (Poterie Lorraine)[/caption]

Suite à la liquidation judiciaire de la poterie de Jeanménil, une enquête a été menée par la section de recherche de Nancy. L’ex-patron de la poterie est accusé d’abus de bien sociaux. Il aurait détourné 900 000 euros.

P1250993

Début 2016, la poterie de Jeanménil employait encore une cinquantaine de personnes, mais le 22 mars 2016, elle a été placée en liquidation judiciaires, faute de trésorerie.

Pourtant, l’entreprise rachetée par un industriel parisien présentait des bilans séduisants en 2014. Dès 2015, une procédure a été ouverte au tribunal de Nancy. « Comment d’une entreprise qui fonctionnait très bien, on a pu en arriver à la liquidation ? » se questionne le Procureur Etienne Manteaux.

Le parquet d’Epinal a donc mené son enquête et a relevé deux infractions. Suite à une enquête de près de 6 mois, les policiers ont découvert que l’ex patron, de la poterie de Jeanménil, René Halphena, aurait asséché volontairement les comptes de l’entreprise au profit d’autres sociétés dont il avait la possession.

« Il a trompé tout le monde en présentant de faux bilans »

Près de 900 000 euros auraient ainsi été transférés vers d’autres sociétés. « Il a remonté toute la trésorerie de l’entreprise vers d’autres sociétés. L’homme a trompé tout le monde en présentant de faux bilans. On s’en est rendu compte du fait de l’ouverture d’une procédure commerciale au tribunal de commerce » poursuit le procureur.

« La rapidité de la dégradation des comptes de la poterie de Jeanménil, fait qu’on le suspect d’avoir acheté l’entreprise pour ponctionner la trésorerie au profit d’autres de ses sociétés » commente Etienne Manteaux.

Deux personnes ont été placées en garde à vue : le dirigeant et un conseiller proche du dirigeant qui est suspecté d’avoir pris des décisions à la place de l’entrepreneur.

L’enquête se poursuit, le parquet décidera ensuite des suites à donner à cette affaire. L’homme risque jusqu’à 5 ans de prison pour abus de biens sociaux.

C.K.N.




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